vendredi 16 novembre 2012

LA SF A LA SORBONNE







Soutenance de thèse (PhD public defense): samedi 17 novembre, 8h30, salle 106 du Centre Michelet (3 Rue Michelet, 75006 Paris) (http://www.sylvieallouche.com/soutenance.html).
[English version below]
J'ai le plaisir de vous inviter à la soutenance de ma thèse de doctorat, préparée à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction de Jean Mosconi et Sandra Laugier, dans le cadre de l’IHPST (CNRS-Paris 1-ENS).
La soutenance sera suivie d'un pot, auquel vous êtes aussi cordialement conviés, et qui aura lieu dans la même salle. Si vous comptez venir, je vous prie de bien vouloir m’en informer par retour de courriel le 16 novembre au plus tard.
Titre : Philosopher sur les possibles avec la science-fiction : l’exemple de l’homme technologiquement modifié
Date : Samedi 17 novembre 2012, 08h30-13h max.
Lieu : salle 106 du Centre Michelet (3 Rue Michelet, 75006 Paris, http://www.univ-paris1.fr/?id=220060)
Jury :
Jean MOSCONI, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (directeur)
Sandra LAUGIER, Professeure, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (directrice)
Jean-Michel BESNIER, Professeur, Université Paris IV-Sorbonne (pré-rapporteur)
Anne FAGOT-LARGEAULT, Professeure, Collège de France
Gilbert HOTTOIS, Professeur, Université Libre de Bruxelles (pré-rapporteur)
Françoise LAVOCAT, Professeure, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Résumé : Si les publications se sont récemment multipliées sur le posthumain, le transhumanisme ou l’« augmentation humaine », leurs auteurs nous semblent, même lorsqu’ils mentionnent la science-fiction, passer à côté de la richesse effective du genre. C’est pourquoi ce travail se propose de mettre à l'épreuve l’idée d’une « possibologie », c’est-à-dire d’une méthode d'exploration des possibles fondée sur la science-fiction, et plus largement la « science-spéculation », en l’appliquant à la question du corps humain technologiquement modifié (« anthropotechnologie »).
La Première Partie a pour rôle principal d’examiner la validité de la thèse méthodologique générale, en s’intéressant cependant déjà aux expériences de pensée sur l’identité personnelle, ainsi qu’à l’éventuelle fonction du genre en termes de prospective technologique. La Deuxième Partie voit ensuite l’application systématique de la méthode élaborée à l’anthropotechnologie spéculative. Les principaux enjeux philosophiques engagés (humanité et « personnité », corps et esprit, questions éthiques et politiques…) sont alors considérés, à travers différentes figures emblématiques (clone, androïde, mutant, surhomme, cyborg, robot…), et selon divers niveaux de focalisation et perspectives thématiques (spatiale, militaire, procréative, nanotechnologique…). La Troisième Partie propose enfin de tester l’extension de la méthode, au-delà de l’anthropotechnologie et de la science-fiction, à l’ensemble des mondes fictionnels, possibles voire impossibles.
Cordialement,
Sylvie Allouche

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