samedi 28 janvier 2012

LES CHRONIQUES D'EL BIB : L'ENFANT DU PREMIER MATIN DE NICOLAS D'ESTIENNE D'ORVES


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Nicolas d’Estienne d’Orves est tombé dans une marmite sulfureuse dans laquelle mijotent La revue Planète, la collection de L’Aventure Mystérieuse et celle des Grandes Enigmes de l’Univers. Nous avions beaucoup aimé la façon qu’il avait eu de revisiter le personnage d’Otto Rahn dans Les Orphelins du Mal. Avec L’Enfant du Premier Matin (XO Editions, 2011), il récidive pour notre plus grand plaisir. En compagnie de Saint-Yves d’Alveydre, doté d’une mystérieuse longévité, nous traversons le XIX ème siècle pour arriver en 2013, en compagnie de l’abbé Boulan, Gurdjieff, Ouspensky, Louis Jacolliot[1], Gustave Eiffel, Himmler….. Nous y visitons les incroyables bibliothèques de Shamballa, le monde de Thulé noyé sous la glace, le siège de l’Ahnenerbe à Berlin, organisme avec lequel nous participerons à une mission destinée à mettre la main sur l’Arche de Noé. Mais tout cela n’est qu’un décor, illustrant une déroutante énigme. Pourquoi les enfants nés le 11 septembre 2001 sont-ils frappés d’une étrange malédiction, souffrant d’une maladie inconnue qui ne leur laisse qu’une faible durée de vie, mais aussi disposant de pouvoirs hors du commun ? Ces curieux garnements ne parlent-ils pas couramment l’énochien !!! L’auteur nous invite à une queste éprouvante, afin de remonter aux sources de la malédiction et si possible tenter de l’éradiquer. Et que l’on ne s’y trompe pas. Nous sommes bien en présence d’une théofiction, dans laquelle la lutte entre le bien et le mal prend des couleurs totalement inédites, débouchant sur une « métaphysique du néant » qui aurait ravi H.P. Lovecraft.
Deux mots encore :
Un grand merci à l’auteur qui, en un peu plus de 600 pages (quand même), m’a fait réviser des pans entiers de ma bibliothèque.
Quant on sait que l’écrivain hante actuellement les petites rues de Bugarach, je n’ose imaginer ce qu’il nous prépare !!!!

El'Bib


[1] Il attribue à cet auteur La Clef des Grands Mystères. Erreur grossière, puisque cet ouvrage est d’Eliphas Lévi.

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