samedi 27 février 2010

NOSFERATU DE DRUILLET


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Une bande dessinée signée Druillet est toujours une petite perle. Son Nosferatu (Albin Michel, 2001) s’inscrit évidemment dans cette tradition. L’ami Philippe nous offre un poème noir, mettant en scène le dernier des vampires, dans un univers post-apocalyptique. Une saga angoissante, car quel est le sens de l’immortalité lorsque l’on est seul au monde ? Images époustouflantes pour un monologue truffé de dérision :

- Bande de cons, est-ce que j’ai une tête de vampire ?
- Et merde, les vampires ne bandent pas, c’est bien connu !

- Je suis la plaie et le couteau,
- Je suis le soufflet et la jolie,
- Je suis les membres et la roue,
- Et la victime et le bourreau.
- Je suis de mon cœur de vampire
- Un de ces grands abandonnés
- Au rire éternel condamnés,
- Et qui ne peuvent plus sourire .
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